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PoTeAUcARRé
19 mai 2014

Résultats 38e journée et classement final saison 6

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La bafouille finale

FRED CHAMPION POTEAUCARRE SAISON 6 !!!!

Une très belle saison se termine. La plus belle même si on considère tous ces records battus ainsi que ce finish époustouflant. La plus douloureuse aussi puisque le premier record à être tombé cette année est celui de la tristesse, courant janvier. Mais revenons à la vie.

Si Gemma s’est intéressée au multiplex samedi, elle a du se projeter championne à la fin des temps réglementaires, avant que Ben Yedder n’inscrive son troisième but à la 91e et ne réduise son score exact en simple et vulgaire 1N2. Nul doute que Fred est en train de sculpter une statue du joueur toulousain à l’heure qu’il est, ce que n’a jamais osé faire Erick Mombaerts en son temps. Chez les Cazeau, a-t-on rebouché le champagne à la mode italienne ou l’a-t-on quand même bu pour fêter le(s) podium(s) ?

C’est donc un deuxième titre remporté par notre saint-créateur qui a du maintes et maintes fois se remettre en question au fil des saisons précédentes. Le premier titre de l’histoire de poteaucarré est si loin, du temps où aucun réseau n’était nécessaire pour pronostiquer. Tout se faisait à la bonne franquette au coin d’une table de photothécaire. C’était l’époque où les saucissons se découpaient au canif rouillé, quand les camemberts restaient dans les sacs de sport et que ça ne dérangeait personne. C’était l’époque où on pouvait être champion avec 288 points, un score qui échouerait à la 14e place aujourd’hui. Une autre époque quoi, et c’est là que tout le mérite revient à notre champion du jour, qui a su réviser ses méthodes, restructurer son cerveau, agrandir son cercle, ne pas s’éparpiller. En ce sens, la troisième place de l’an dernier semblait déjà une belle récompense. C’était en fait une annonce en bonne et due forme. L’attaque, la vraie, était pour cette année. Meilleur score de tous les temps (348, effaçant le 342 de Christophe de la saison 4), record de scores exacts sur une saison (52 contre 51 de Christophe et Daniel C lors de la saison 4), au final une solidité à toute épreuve menant à une deuxième couronne. Fred rejoint désormais Christophe au panthéon des doubles lauréats. Chapeau bas, sir Fredo.

Et cela paraît peut-être injuste du côté de Denfert Rochereau, dans le repère de la Grande Familia Cazeau. Pour les 3 minutes en trop de samedi dernier, mais aussi parce que durant une bonne partie de la saison, notre première Poteaucarrienne de l’histoire semblait si intouchable. Une petite baisse de régime dans le dernier tiers du championnat ne l’a tout de même pas empêché de battre les anciens records, elle aussi. Elle en inscrit un sur les tablettes, quand même, celui des scores 1N2 (189 contre 180 détenu par Christian lors de la saison 5) et après la meilleure saison qui ait jamais été réalisée par un nouveau ou une nouvelle venue, Gemma termine dauphine la tête plus que haute, bien faite et bien en place.

Elle est suivie par Thomas, le frangin, qui réalise comme l’an dernier une très belle saison. Le titre était dans le viseur, mais une fois encore, le finish n’a pas été son fort. Ce spécialiste de l’Europe doit régler quelques derniers détails pour réellement viser le titre. Il bat cette année son record personnel, empoche le saucisson des victoires ainsi que celui des bonus (avec 11 !). Une nouvelle belle saison pour cet habitué des luttes qui comptent.

Autre pensionnaire des places de choix, mais pas d’or, Laurent réussit encore un bel opus en terminant quatrième. Il réalise lui aussi son meilleur score, mais cela ne suffit toujours pas, et ce double dauphin des années précédentes n’a toujours pas trouvé la recette ultime, de celle qui transforme les plats des restaurants administratifs en menu gastronomique. Il va revenir à la charge et en puissance, n’en doutons pas une seconde.

En cinquième position, un nouveau venu encore (ce qui fait 2 sur les 5 premiers), en la personne de Gilbert. Notre doyen virevoltant a juste manqué d’un peu de régularité par moment. Ses scores très solides ont parfois été entourés de journées appauvries. Bref, il est parfois passé à côté, notamment dans le money time, et il gaspilla ainsi la deuxième place qui était sienne à seulement 4 journées de la fin. Beaucoup de talent sur les 1N2 (288), ce qui devrait le mener encore plus haut la saison prochaine, à condition de rester concentré au moment des durs combats à mener sur le terrain des scores exacts.

Olivier arrive à la sixième place, il est en progrès. On ne sait pas encore si la descente en ligue 2 de son club de cœur le libérera ou l’inhibera, mais il fait désormais partie de ses joueurs solides qu’on place en première moitié de tableau dans les pronostics de début d’année. Il n’a pas encore trouvé la hargne nécessaire pour engager une lutte pour le titre et quelques vendredi loupés en fin de championnat rajoutent quelques touches d’inquiétude quant à son endurance. Bien, mais tout relâchement est à surveiller.

Christophe, lui, peut-il se contenter de la septième place ? Septième, bien sûr, c’est bien, mais pour un homme qui a écrasé la concurrence pendant deux saisons, on ne pense pas d’abord aux compliments, on se demande ce qui se passe ? Le niveau technique est toujours là, mais c’est psychologiquement que le champion semble avoir lâché. Il s’est peut-être davantage occupé de son centre de formation que de ses propres performances. On ne peut pas lui donner franchement tort puisque deux de ses enfants terminent sur le podium cette année, mais ne lui prédisait on pas une autre voie ? Celle d’un ogre à records, pas d’un ogre dévoré par sa propre descendance ?

Manu le suit à la trace et décroche la huitième place. Cette homme fera certainement mieux bientôt, surtout qu’il possède des gènes de la caste gagnante, de ceux qui ont un jour effectué l’étonnant et ombrageux métier de photothécaire. Nul doute que quand il jouera enfin les premières places, ses commentaires doubleront de volume sur la toile. L’homme qui commente plus vite et plus long que son ombre fait mieux que l’an dernier et il a l’air de s’en contenter à peu près. En réalité, il observe et apprend, enregistre toutes les astuces du jeu, tous les us et coutumes des joueurs aguerris. Et après avoir été le premier homme à abandonner au début de la saison 3, il est désormais un des joueurs dont on sait qu’il ne loupera pas le match du vendredi, ce fameux match test révélateur des défauts dans la cuirasse. Manu est en progrès, et l’on miserait bien à la rédaction sur d’autre progrès encore pour sa troisième saison l’année prochaine.

Et nous abordons la plutôt bonne saison de Daniel JR, qui semble cependant ne plus pouvoir rééditer son exploit de la saison 2, l’année où son équipe de cœur et de cerveau gagnait le championnat avec DD aux commandes. Une neuvième place qu’il prend avec satisfaction, comme si devancer d’autres joueurs était suffisant à son bonheur. Eviter de jouer la descente puis profitez de quelques occasions pour s’enfoncer dans le canapé au plus confortable. Cette historique de Poteaucarré regarde les jeunes s’épuiser à tenter de gagner un titre, titre qu’il possède déjà à jamais et que personne ne lui enlèvera. Il se nourrit du passé pour barboter sans pression dans le présent. Il est ravi de faire partie de la caste, il veille sur elle en bon conservateur paternaliste.

Même s’il peut se satisfaire de la dixième place, en comparaison avec son incroyable somme de mauvais pronostics l’année dernière, Xavier aurait pu faire mieux, au moins terminer en tête de son gruppetto à la huitième place. Mais il faut quand même retenir le positif, bien évidemment. Passer la barre des 300 points pour ce recordman historique des bas-fonds est signe de la plus belle évolution d’une année sur l’autre. Malgré quelques rechutes parfois, l’homme a su calmer ses envies trop fréquentes de scores fleuves. On jurerait qu’un coach l’a pris en main et a commencé à canaliser l’animal (sa femme ?). Signalons cependant que même lors d’une saison tout à fait honorable, il arrive à se faire remarquer par le bas. En effet, Xavier est devenu le premier homme de toute l’histoire de poteaucarré à ne signer aucune victoire sur une saison. Quand on a les cornichons dans la peau…

Et l’on passe à Jean-Pierre, onzième, dont le budget raisonnable (ou limité ?) chaque année empêche de faire beaucoup mieux. Ce gestionnaire cherche surtout désormais à ne plus connaître la dernière place, à se placer au chaud, dans le cœur souple du ventre mou. L’homme se porte un peu mieux qu’à ses débuts, mais il n’a pourtant pas changé de tactique. Il y a cinq ans déjà, il inscrivait toujours les PSG en vainqueur, tel un visionnaire. Et le Qatar est venu, et le Qatar a fait du bien à Jean-Pierre. Mais le Qatar n’a pas encore aligné la somme nécessaire pour que Jean-Pierre remporte Poteaucarré.

Suit juste après Cédric, douzième, sur lequel on va essayer de ne pas trop médire, malgré l’incompréhension de voir à cette si modeste place un homme qui connaît par cœur chaque date d’anniversaire des joueurs de Ligue 1, chaque longueur de passe réussie sur la saison au mètre près, chaque excuse de passe ratée annoncée par les joueurs de Rennes, de Montpellier ou de Bordeaux. On pense très fortement qu’il faut un coach à cet homme là, un père fouettard qui l’empêcherait déjà de louper les matchs du vendredi. Un Bielsa plutôt qu’un Baup, un Halilhodzic plutôt qu’un Jean Fernandez. En attendant, il nous déçoit sans être tout à fait mauvais et il traverse cette saison sans même signer les deux ou trois éclats qui le caractérisaient. L’espoir s’amenuise et ils ne sont plus très nombreux à croire encore en ses chances de titre pour les années à venir.

Yves a aussi déçu, avec sa treizième place, même si sa deuxième partie de saison s’est avérée plus solide, à l’image de sa victoire lors de la dernière journée. Il n’a donc pas confirmé sa première saison honorable dans l’élite. Le meilleur promu de l’an dernier est finalement le dernier de la génération saison 5. Une saison sans saveur à oublier et comme pour beaucoup d’autres, le vendredi soir reste à surveiller pour favoriser un progrès raisonnable.

Enfonçons-nous toujours plus dans le ventre de la déception. Alex, un homme qui a déjà lutté pour le titre, termine quatorzième, camouflant sa mauvaise année derrière un étonnant saucisson des victoires avec 5 journées remportées, à égalité avec Thomas, journées remportées presque toutes lors d’une période de grâce en deuxième partie de saison, ce qui lui a évité de côtoyer le sombre spectre de la lanterne rouge. Une année qui n’est donc ni vierge de récompense, ni à la fois féconde. L’embrouilleur du chronomètre des vendredis ferait peut-être mieux de jouer la veille des matchs et de se mettre au vert, plutôt que de se spécialiser dans les pronostics contre la montre et surtout hors délai.

Et que dire de notre champion en titre qui arrive à la quinzième place ? Plus que la honte, c’est l’incompréhension qui prédomine. L’homme qui avait jusqu’ici toujours fréquenté le podium est donc tombé plus bas que terre, comme si le Graal enfin atteint l’an dernier après tant d’effort lui avait servi d’oreiller éternel sur lequel se reposer, puis s’endormir. Il a fait illusion quelques journées puis, comme vexé par l’annulation de la première victoire du FC Nantes, comme déconcentré par le retour de son club dans l’élite, on ne l’a plus vraiment senti concerné par la lutte. Le souffle a disparu, le regard s’est éteint. Une grave zone de dépression en somme, qui inquiète ses plus fervents défenseurs. Se profile désormais deux scénarios : celui de l’accident, ou celui de la chute irréversible. Un gros travail de fonds est nécessaire durant l’intersaison pour réapprendre à marcher.

Nous avons de l’affection pour Loïc, qui termine à la seizième place. Parce que le coup de l’homme de l’été, c’est tombé sur lui cette année, et qu’il y a cru le temps de quelques journées, parce que c’est un nouveau passionné, un recrutement réussi en ce sens, un homme qui n’a loupé aucun match et c’est un fait victorieux que celui-ci. De l’affection, car c’est finalement une belle saison d’apprentissage, qui pourrait être très utile pour la suite. En une saison, il a connu le leadership, les victoires, la descente aux enfers, son premier zéro pointé (en ayant joué), puis un regain de forme et un début de remontée. On serait presque tenté de dire qu’il a accompli sa formation, même si ce n’en n’était pas une, et qu’il est désormais prêt à jouer un rôle plus important. Loïc est jeune, il a beaucoup enregistré et possède tout l’avenir des saucissons devant lui.

Nous touchons aux bas-fonds avec Julien, dix-septième et avant-dernier. Le poulain de Cédric ressemble un peu à son parrain. Doué, capable d’excellentes journées avec en point d’orgue ce magnifique meilleur score de la saison (22), mais des journées d’absence, à tel point qu’on a cru à l’abandon. Il est donc difficile de juger quelqu’un qui ne joue pas tout le temps. On a envie de garder ce talent certain, mais lui-même a-t-il envie de rester ? Du coup, pour lui, comme pour le cas de Teddy qui va suivre, on désirerait que la présence la plus importante, celle au restaurant, soit confirmée et fasse pencher la balance du bon côté. Bref, Julien a des capacités bien évidemment, on a maintenant envie qu’il s’y mette vraiment. Il était un temps où les derniers payaient le resto aux premiers. C’est à se demander si ces vieilles règles ne seraient pas à remettre au goût du jour. Mais, en assenant des coups de règles sur les doigts des cancres, les enseignants étaient-ils meilleurs jadis ?

Et enfin, enfin, notre lanterne rouge, un titre « déshonorifique » marqué au fer à vie, avec un véritable score de dernier de la classe qui ne rentre finalement dans aucune tablette des pires records (encore un grand merci à Xavier pour sa saison mémorable l’an dernier). Bien sûr, ce n’est pas non plus pour cela qu’on va le couvrir de félicitations. Un peu comme pour Julien, la victoire essentielle a été de ne pas le perdre totalement alors que la tentation était forte au creux de l’année de lui taper sur l’épaule en lui avouant : bon allez, on arrête hein ? Et c’est alors qu’on n’y croyait plus qu’il s’est relevé, qu’il a même gagné des journées, et qu’il a même un temps lâché sa dernière place, ce qui paraissait alors incroyable. Par la suite, des pronostics pas toujours heureux l’ont fait redescendre, mais le principal était sauvé, on avait sauvé le soldat Teddy. Et comme pour Julien, la question se pose quand même, voudra-t-il remettre le couvert l’année prochaine ? Sa venue au restaurant irait dans ce sens et nul doute que s’il ne vient pas, nous saurons lui garder quelques langues de canards en sauce, tant pis si cela prive Laurent, qui on s’en rappelle tous, les avaient grandement appréciées.

Chers poteaucarriens, la saison 6 est finie, place au mondial, comme on disait dans le temps. Place aussi à la programmation du resto, avec les propositions de dates qui devraient arriver devant vos yeux très bientôt. Il faudra aussi prévoir cette année de discuter de la répartition administrative de poteaucarré pour l’année à venir, car le président que je suis, usé par le pouvoir, (le contraire de Kita) voudrait un peu passer la main, comme l’a si bien fait Claude Bez en son temps. Nous discuterons de tout ça lors de notre réunion-colloque-restaurant-remise de prix-apéro traditionnelle.

Poteaucarrément votre

Le président

Les résultats de la 38e journée

Classement

Nom

Points

détail

1

YT et EC

11

7x1N2 dont 1 score exact + bns

1

DC

11

7x1N2 dont 1 score exact + bns

4

GC2

9

6x1N2 dont 1 score exact

4

OB

9

6x1N2 dont 1 score exact

6

JPM

8

5x1N2 dont 1 score exact

6

AP

8

5x1N2 dont 1 score exact

6

LA

8

7x1N2 dont 1 score exact + bns

9

DJR

7

4x1N2 dont 1 score exact

9

CG

7

4x1N2 dont 1 score exact

11

LO

6

6x1N2

11

GC

6

6x1N2

13

TC

5

5x1N2

13

FLB

5

5x1N2

13

CC

5

5x1N2

16

JA

4

1x1N2 dont 1 score exact

17

XJ

3

3x1N2

       

18

TN

1

1x1N2

Le Classement final

 

 

Pts

moy

v

ex

1N2

bns

+

-

1

FLB

348

9,16

4

52

183

9

21

4

2

GC2

345

9,08

4

50

189

6

18

3

3

TC

339

8,92

5

47

187

11

19

1

4

LO

337

8,87

2

50

182

5

17

2

5

GC

328

8,63

3

44

188

9

19

2

6

OB

322

8,47

1

45

181

6

16

2

7

CC

320

8,42

1

45

183

4

16

3

8

EC

319

8,39

4

43

181

8

21

3

9

DJR

313

8,24

2

45

175

7

16

1

10

XJ

309

8,13

0

49

160

2

14

2

11

JPM

299

7,87

2

41

175

3

17

2

12

CG

297

7,82

2

43

166

2

17

1

13

YT

290

7,63

2

36

175

6

16

1

14

AP

285

7,50

5

39

169

3

17

1

15

DC

283

7,45

3

40

160

3

15

1

16

LA

277

7,29

4

36

166

3

16

0

17

JA

268

7,05

2

38

150

5

22

0

18

TN

238

6,26

2

32

139

3

18

0

19

CM

153

4,03

3

19

92

3

16

2

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Commentaires
M
La bafouille finale du président et la saison du FLB : <br /> <br /> du grand Art ! <br /> <br /> <br /> <br /> On attend maintenant avec impatience (au moins) le même niveau d'excellence pour Dédé-la-cerise sur notre gâteau bleu à la sauce brésilienne.
F
Quelle bafouille! Bravo Pdt!<br /> <br /> Saison éprouvante, big up à Gemma et Gilbert pour leur première.<br /> <br /> Finalement, je me tire de Sad Hill avec le magot de Bill Carson.<br /> <br /> La bise de Tuco
PoTeAUcARRé
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